sans aucunes raisons ,pas meme la temperature
j'ai profité de ta nudité humaine
egoistement ,j'ai envie de nature
luxe de la solitude et necessité saine.
assise sous le vieux marronier
position d'optique de la sagesse
a poussé sur la rive en biseau,
branches descendantes à se balançer
je crois que le vent devait venir de l'est
grand chapeau vert ,me dissimule.
toute direction ,est celle du courant
ont dirait que les elements se sont mis d'accord
la marne se laisse faire ,mais c'est tendrement
parfois elle s'ecaille ,chair d'eau sur son corps.
apres la caresse ,pas une blessure
si ce n'est des echardes derivantes
etendue,douce comme la paix et pure
del'odeur à la sensation enivrante.
sur la rive opposé ,un homme naquis dans la pierre
il était immobile et gris
me regardait sous ses froides paupieres
ni ami ni ennemie.
c'était une ombre imaginaire
qui tenait un baton comme le berger
plus je le fixe ,et moins je le vois flou
les contours de sa silhouette se dessine
etrange vision ,il n'a pas l'air fou,
peut etre de l'origine.
c'est le crepuscule
il faut que je rentre
a la lune ,la peur
pousse dans mon ventre .
je prends le chemin du sens inverse
belle ambiance bizarre,
je ressents les effets de la douce ivresse
d'une ballade au hasard.